mercredi 2 février 2011

JARDIN DU MAS DE LA FRIGOULE

 Stephan Campredon  
Mas de la Frigoule
Chemin de la Croix de Pallière

30140  ANDUZE
   jardinfrigoule@gmail.com                                                                                                                       
J’ai fait l’acquisition d’une propriété près d’Anduze en 1996. J’ai d’abord dû restaurer le mas qui était en fort mauvais état, ce qui ne m’a guère laissé de temps pour m’occuper des terres.
D’une surface d’environ 10 hectares principalement en garrigue composée de chênes verts,  chênes blancs,  arbousiers, cades, oliviers  (plus d’une cinquantaine) , etc. Il existe aussi une parcelle comprenant de nombreux grands arbres parmi lesquels des châtaigniers, dans une zone au climat moins aride.
J’ai  décidé de profiter du  potentiel  de ce lieu  privilégié, qui permet de découvrir auprès des cades et des oliviers un panorama exceptionnel du mont Ventoux au Pic Saint Loup,  puis de se rafraîchir dans un micro climat sous les châtaigniers, très agréable en été,  pour créer un jardin ouvert aux publics.
J’ai très envie de remettre en valeur la flore existante mais aussi les très beaux murs de soutènement en pierres sèches qui permettaient la culture en terrasses. Ces surfaces minérales qui font partie de notre patrimoine sont très intéressantes  pour le type de jardin que je souhaite créer.
J’aimerais  présenter une grande variété d’eucalyptus afin de partager la passion que j’ai pour ces arbres.

 Les quelques  plantations que j’ai réalisées me paraissent assez prometteuses de part leur adaptation, leur croissance rapide et leur intégration dans l’environnement.
 J’ai expérimenté d’autres végétaux tels que palmiers, magnolias, bambous, camélias…
Je n’ai pour l’instant rencontré aucun problème mis à part l’intérêt que portent les sangliers à mes plantations, car si le labourage qu’ils ont réalisé a été plutôt bénéfique c’est un peu inquiétant pour des plantes plus fragiles !
Le problème principal pour ce projet est que le secteur et très aride.
J’ai réalisé une zone humide (mare). L’expérience se montre très encourageante,  la terre argileuse à certains endroits  est très efficace dans l’imperméabilité du sol. Cette nappe d’eau de surface  permet l’irrigation des nouveaux végétaux et contribue à développer une  faune aquatique de salamandres, grenouilles, libellules…
Les algues qui se développent dans la mare sont utilisées comme paillage, ce qui enrichit la terre et diminue l’évaporation, ou comme additif à la terre sous forme de substrats pour certaines plantes telles que les orchidées, les plantes carnivores.
 Il serait donc intéressant de créer le plus de surfaces humides car en plus de servir de retenue d’eau pour l’irrigation elle crée un micro climat plus humide qui favorise la bonne croissance des plantes de plus cela évitent le ravinement lors de fortes pluies et l’eau ainsi stocké limite les inondations.
                                                                       Stephan Campredon

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